mardi 14 février 2017

Citation du jour #16

Je ne crois nullement à la Saint Valentin qui m'exaspère en stigmatisant une  partie de la  population dont je fais partie,  mais la romantique en moi ne peut résister à l'envie de partager l'une de mes citations favorites...

Extraite du nouvel objet de mon affection, Outlander, et plus precisément du Tome 4, Les tambours de l'Automne


"Your face is my heart Sassenach and the love of you is my soul" 


All I want for Christmas is a Jamie Fraser please :)

vendredi 10 février 2017

Instants de vie #4

Bonjour à tous!

Aujourd'hui je suis allé voir "Jackie" car je suis comme vous le savez une accro des films historiques mais j'aime aussi le travail de Nathalie Portman.. Sa prestation est impeccable mais le film moins..

Enfin bref je digresse! !! 😊

Comme vous le savez déjà je vis à Bordeaux et l'un de nos plus beaux cinéma se trouve étre l'Utopia où je me suis rendue aujourd'hui il prend place dans une ancienne église.. Les lieux sont de toutes beauté et voilà le bas de l'escalier.. De quoi laisser rêveur...



dimanche 17 juillet 2016

Chanson du jour #9

Je ne suis pas une grande fan de rap, loin de là, mais je dois dire que le jeu sur les mots et la profondeur des textes de MC Solaar m’ont toujours ébahie.

Et en ces heures noires suites aux événements de Nice j’ai cette chanson en boucle dans la tête comme à chaque attaque.




ps désolé mais encore une fois je n'arrive pas à intégrer le lien depuis YT c'est pénible!

mercredi 6 juillet 2016

Citation du jour #15

Comme je l’ai déjà dit l’une de mes sagas favorites reste la Reine Celte de Manda Scott même si de nombreux choix dans son dernier livre m’ont rendu folle et d’ailleurs la dernière partie du 2 aussi mais passons.

Je vous ai déjà parlé de LA grande histoire d’amour entre Corvus et Valerius mais l’autre incroyable histoire est celle que vit la sœur de Valerius, Breaca.

Je repose le contexte, dans ce tome 2 le grand guerrier Caradoc est fait prisonnier par les Romains et il reconnait dans l’officier venu lui servir d’interprète pour le faire passer pour un sauvage, le frère de la puissante guerrière dont il partage la vie, et héroïne de la saga, Breaca.  L’officier qui répond au nom de Valerius désormais fut kidnappé enfant par le frère diabolique de Caradoc qui s’est vanté de l’avoir fait avec son consentement et d’avoir en plus assassiné toute la famille de l'enfant dans ce raid pour briser la foi et l’attachement de Ban envers ce frère qu’il jalouse et méprise. Mais RIEN de tout cela n’est le cas bien entendu. Donc quand Valerius ose mettre en doute l’honneur de Caradoc (une attaque de nuit et sur un peuple ami est une traitrise) et son amour pour Breaca quand Caradoc lui confirme qu’elle vit encore (une attaque contre elle et sa famille n’est pas en accord avec les sentiments qu’il avait déjà pour elle à l’époque), voilà la sublime réponse de ce merveilleux personnage pour attester de sa vérité (mon amour pour lui et son fils est l’une des principales raisons de mon énervement contre le dernier acte du 2 et le 4 dans sa globalité, mais passons j’ai dit)

Ta sœur est mon cœur et mon âme, c’est elle qui fait pour moi se lever le soleil chaque matin. Elle l’est depuis notre première rencontre, et elle le restera jusqu’à ma mort et au-delà.

dimanche 3 juillet 2016

Chanson du jour #8

Parce que depuis le dernier épisode de Game Of Thrones je ne fais que l’écouter en boucle.

C’est une pépite qui s’éloigne des thèmes parfois répétitifs de GOT depuis la saison 5 pour créer cette pure merveille, unique, mélancolique et tout en puissance progressive qui souligne l’incroyable scène qui prend forme sous cet air.


Instants de vie #3

Retour à l’une de mes chroniques favorites que j’ai dû laisser de côté !!

Comme je l’ai déjà dit je vis à Bordeaux et je me considère comme extrêmement chanceuse car c’est une ville d’une culture et d’un passé riche et toujours présent.  Que ce soit les ruines de l’ancienne Burdigala, ou les traces médiévales des remparts ou bien encore les vestiges du XVIIIème épargné par la révolution, le passé est toujours vivace ici.
Comme vous le savez déjà, l’époque romaine est l’une de mes périodes favorites, mon rêve absolu et de me rendre à Rome et de pouvoir admirer le Colisée, le Circus Maximus et autres Arcs de mes propres yeux. Et en tant que l’une des anciennes villes romaines majeures, Bordeaux bénéficie de somptueux vestiges antiques qui sont visibles principalement au Musée d’Aquitaine même si son plus beau reste siège à deux pas de chez moi.

Il s’agit du Palais Gallien qui n’est ni plus ni moins que l’ancien amphithéâtre de Burdigala datant du IIème siècle et malgré le peu de vestiges présents on se sent soufflé par la majesté des lieux et par l’aspect épique qui s’en dégage. En voyant cela on ne peut qu’être abasourdi et humble devant la magnificence romaine (et dieu sait que je ne suis pas aveugle sur les nombreux défauts de la conquête romaine mais en voyant ça on comprend comment ils ont réussi à mettre à genoux la quasi-totalité de l’Europe).

Pour vous donner une idée voilà quelque chiffre à prendre au conditionnel bien entendu. Et entre parenthèses les dimensions du Colisée pour vous donner un ordre d’idée.
L’arène intérieure : 70/47m (86/54m)
Pourtour extérieur : 132m/111m et une hauteur de 25m (187.75/155.60 et 50.75m de H)
Spectateurs : 22 000 (80 000)

J’ai profité de sa « visite » avec l’une de mes plus proches amies (My dearest Darling I miss you <3)  pour prendre de magnifiques photographies rehaussées par l’incroyable soleil que nous avions ce jour-là. 

vendredi 1 juillet 2016

Chronique série: Downton Abbey ( 2010-2015)

Depuis le temps qu’il couve celui-ci!!!! Mais je voulais avoir du temps pour bien disserter sur cette série que j’ai suivie avec amour jusqu’à la fin même si j’ai parfois déchanté ! SPOILERS!!!

Reposons les bases de la série.
Nous sommes en 1912 et le Titanic vient de sombrer ce qui redistribue les cartes de la famille Crawley. En effet, le Comte de Grantham, Robert Crawley, est marié à une riche américaine du nom de Cora (mariage nécessaire pour sauver Downton qui s’est transformé en un solide mariage d’amour) mais il n’a malheureusement que trois filles : Mary, Edith & Sybil ce qui complique la succession. L’héritier est donc son cousin et son fils doit épouser Mary pour ne pas spolier les détenteurs légitimes de DA (plus rapide pardon ^^) mais ils ont eu la brillante idée de prendre un billet sur le Titanic et vous connaissez la suite.
C’est la catastrophe car le titre tombe comme une masse sur un lointain et obscur cousin, simple avocat, fils d’un docteur et d’une infirmière, qu’ils ne connaissent pas mais savent totalement différent de leur milieu et surtout comment ré-impliquer des fiançailles avec Mary sans avoir l’air de l’imposer ?

Ajoutons à cela la mère de Robert, Violet alias Grand-Maman (MON perso favori durant toute la soirée campé par l’extraordinaire Maggie Smith), Anna la dame de chambre de Mary avec qui elle entretient une adorable relation d’amitié, Thomas Barrow & Sarah O’Brien respectivement 1er valet de pieds et femme de chambre de Cora les diables de la maison, Carson le majordome plus royaliste que le roi comme on dit et au service des Crawley depuis toujours, il a vu naître les trois filles et aime Mary comme si elle était sa fille, et Mrs Hughes la gouvernante qui sous son apparence austère cache un cœur immense et une plus grande compréhension du monde que beaucoup d’autres. Sans oublier l’inénarrable cuisinière Mme Patmore qui sous sa grosse voix et sa maitrise de sa cuisine comme une chatte protège ses bébés est un véritable nounours en guimauve ET Mr Bates qui arrive au début de la série pour devenir le valet de chambre de Mr le Comte avec qui il a servi durant la guerre (je ne me souviens plus de quelle guerre ^^) ce qui a permis de nouer une relation de confiance entre eux malgré la différence de statut entre eux.
Voilà le cadre principal de la série, ah si j’allais oublier une photo du domaine que les Crawley s’acharnent à protéger et à défendre à tout prix.
Commençons par le « corps » de la série. J’ai adoré le soin apporté aux costumes qui sont absolument extraordinaire, la projection dans l’époque est immédiate. De plus, le château de Highclere est une merveille majestueuse qui ne fait que souligner la majesté des Crawley et leurs sentiments de devoir envers cette demeure ancestrale. 
Second point, j’ai beaucoup aimé la relation ombilicale entre les « upstairs » et les « downstairs » où on évite le cliché des patrons méchants et snob et des employés envieux et maltraités. Ici, nous voyons bien le lien de nécessité entre les 2 : les domestiques voient leurs emplois comme une place respectacle, honorable et nécessaire. Les Crawley sont conscients de leurs rangs et de leurs devoirs mais cela ne les empêche pas d’être liés à leurs employés par de véritables sentiments. De façon générale ils sont respectueux, ils veillent au bien-être de leurs domestiques, ils s’inquiètent pour eux car ils en sont responsables mais on voit aussi de véritables amitiés entre ceux qui ont ce lien particulier lié à l’habillage car il est celui qui assiste à tout, celui à qui on peut se confier car il chérit ce lien particulier, on voit clairement que Anna est la seule amie de Mary, Bates le confident de Robert, et O’Brien est le principal soutient de Cora. C’est ce qui m’a le plus attiré au départ dans la série c’est cette absence de manichéisme qui est brillamment mis en lumière par l’extraordinaire Sybil, benjamine de la fratrie et donc la rebelle, qui vient en aide à l’une des domestiques, utilisant même le puissant nom de son père pour que Gwen réalise son rêve de devenir secrétaire. Leur relation est l’une des plus adorables de la série.  Je dirais aussi que j’ai beaucoup aimé le fait d’illustrer aussi  le poids d’être né dans une famille comme les Crawley. C’est doré, ça brille, on met de jolies robes et on se fait courtiser mais on a surtout des obligations, en particulier en tant que femme et le poids du devoir envers sa famille, la perpétuation de la lignée et de ce nom prestigieux est un sacré poids pour les trois filles Crawley, en particulier pour Mary qui est toujours excessivement mise en avant.

Passons au cœur la série, les personnages.
Je vais commencer par ce qui m’a gêné au début de DA, l’aspect caricatural et 1000 fois vu de la situation. Un comte anglais a épousé une riche américaine qui est pourvu d’une mère excessivement vulgaire pour sauver son château de la ruine mais l’amour s’en est mêlé et ils sont heureux ensemble et forment un duo solide. Ensemble ils ont eu 3 filles mais Robert n’a d’yeux que pour sa chère Mary que l’on nous présente à chaque épisode comme la plus belle fille d’Angleterre que chaque homme veut épouser, tandis que Cora a une préférence pour l’esprit rebelle de la benjamine Sybil, une beauté sans pareil qui allie aussi spiritualité et humour au reste. Et bien sûr il nous reste le classique enfant du milieu, Edith vilain petit canard qui ne trouve pas sa place entre la froide et hautaine Mary et la beauté spirituelle Sybil d’ailleurs ses parents n’arrivent pas à lui trouver de place car il semble toujours aggraver la situation. A cela s’ajoute le classique héritier qui doit accepter cet honneur mais le refuse car il a toujours travaillé et trouve la noblesse désuète, sans parler du continuel choc des titans entre grand maman Violet qui traverse les siècles en frissonnant devant l’évolution du monde qui trouve sont égale en la personne d’Isobel, la mère de l’héritier, une femme de trempe et de caractère qui s’est faite toute seule comme on dit. Mais c’est là le talent de DA de partir d’une situation classique et de jouer avec les codes. 

La galerie de personnages chez les domestiques est un pur bijou ! Carson avec son côté snob, le seul de la maison pourvu de ce trait (même la hautaine Mary ne l’est pas autant) fini par devenir le comic relief de la série, Mme Patmore est un personnage pour lequel on passerait bien à travers l’écran pour lui faire un énorme câlin, Daisy l’insupportable commis de cuisine est un personnage qui m’a étonné par son évolution ! Anna la voix de la raison dans cette maison est une bouffé d’oxygène de par sa fermeté et son honnêteté, Bates avec son air austère et son passé trouble ajoute du mystère à la saison, Thomas Barrow maître ès dans la manipulation commence à montrer le début de son chemin de croix : être homosexuel au XXème siècle, O’Brien rachète la caricature malsaine de son personnage mais nécessaire pour être une antithèse à la force positive de Anna et Bates, par son attachement profond envers Cora.
Bon passons maintenant à la généralité, la série s’ouvre donc en 1912 et se termine sur la proclamation de l’entrée en guerre du Royaume Uni  dans la 1er guerre mondiale an aout 1914. On assiste à la rencontre puis la construction de la relation entre Mary et Matthew et on s’attache à eux, on vit les obstacles avec eux et on souffre avec eux. Voir Mary faire passer DA avant son amour pour Matthew est un vrai crève-cœur qui nous montre à quel point Mary souffre de son statut mais son amour pour DA lui ferait faire n’importe quoi même si il y a aussi pour moi une part de snobisme de la part de Mary, de perdre son statut si elle épouse Matthew alors que sa mère met au monde le fils tant attendu. Surtout que ayant 2 sœurs, enfant mâle ou pas il n’est pas forcément de son devoir de garder DA dans le giron des Crawley. Cette saison amène déjà du sang neuf en la personne de l’extraordinaire Tom Branson, un Irlandais qui a soif d’indépendance et j’avoue que son côté rebelle anti noblesse m’a tout de suite plu ! Le lien qui se noue entre lui, Sybil et Gwen est magique. Quant à Edith elle devient définitivement l’enfant du milieu caractériel et jalouse en dévoilant LE secret de la saison 1 et c’est ainsi qu’a débuté ma lente antipathie envers le personnage de Mary. Je m’explique.  Au début j’étais fasciné par la froideur hautaine de Mary, ce personnage passionné est bloqué dans son statut de fille aînée de comte et agit comme elle suppose qu’elle doit agir. Sa relation avec Matthew l’humanise et la rend attachante, de plus elle commet l’irréparable car elle accepte les avances d’un homme et l’accueille dans son lit (helloooooo on est en 1912 et c’est une fille de Comte autrement dit sa virginité vaut de l’or !) mais le monsieur à la mauvaise idée de mourir dans son lit, c’est ballot. Mary demande donc à sa mère et Anna de l’aider à le rapporter dans son lit pour étouffer un potentiel scandale. Sa mère qui accepte de l’aider finit par lui dire qu’elle ne lui pardonnera jamais sa conduite inconsidéré mais c’est oublier l’épisode d’après et c’est l’une des choses qui m’agace le plus dans DA, l’inconstance de l’histoire parfois !! bref revenons à nos moutons, donc Mary, la virginale, la pure, la donneuse de leçon a fauté, mais est-ce que cela va calmer son côté donneur de leçon ? Que nini bien au contraire elle se permet de juger continuellement ceux qui se laissent emporter par leurs sentiments comme Edith plusieurs années après alors que Madame a couché avec un homme qu’elle ne faisait que désirer. Donc LE secret de la saison et qui continue la saison d’après, c’est de couvrir l’erreur de Mary qui ternirait la famille tout entière, mais Daisy qui a vu toute la scène fini par tout avouer à Edith qui balance l’information à l’ambassade turque pour ruiner la réputation de sa sœur par jalousie car Mary est un monstre avec elle. Donc j'ai commencé à aimer Edith et vouloir la protéger car elle semble accumuler le sproblème et que personne ne la soutient. Ajoutons que commence le cirque de Edith et les vieux monsieurs car Strallan entre dans la danse et cela m’a fortement agacé que seul un homme en âge d’être son père puisse s’intéresser à elle, car évidemment dès qu’un homme vient à DA il tombe sous le charme de Mary alors que Sybil est bien plus belle à mon humble avis, et que Eith n'est pas affreuse mais aucun homme jeune ne peut résister à Mary ce qui en devient risible car je suis désolé mais il y a autant de goût que d’hommes. C’est pour moi une grosse ficelle scénaristique qui m’a toujours fortement énervé.  Ajoutons que la saison s’achève sur Mary qui se venge de son erreur d’avoir repoussé Matthew en éloignant Strallan très épris d’Edith et on a le pompon de la bassesse du personnage car autant l’action d’Edith est compréhensible de par sa position et son histoire autant l’acte de Mary est de la méchanceté cruelle de voir sa 'vilaine' sœur possiblement marié avant elle avec un homme titré en plus. BREF ^^ Ah j’allais oublier que Bates commence dès cette saison à être « celui qui va en chier » toute la saison… durant toute la série on l’a plus vu en prison que libre…
La saison 2 s’ouvre logiquement sur le conflit en novembre 1916 et illustre de quelle façon ce conflit a impacté un pays non soumis à l’occupation des combats dirais-je vu que le front se trouve en France. C’est la guerre qui permet à de nombreux personnages de révéler leur vraie nature, Barrow sa couardise, Mary son cœur, Matthew son courage, Sybil sa force de caractère… Par le biais de Mme Patmore on a aussi accès à la terrible peine réservé aux déserteurs et les horreurs qui ont poussés des gamins à devenir fou. Je garde toujours en mémoire cette phrase de Sybil après la guerre disant que tous les garçons avec qui elle a dansé lors d’un bal avant la guerre sont morts et cette simple phrase résume le lourd tribut de la jeunesse lors de la guerre, je pense d’ailleurs que la série aurait gagné en intensité dramatique si l’une des filles avait perdu son fiancé lors des combats pour illustre les fameuses veuves blanches de cette guerre. Sur une note plus gaie cette saison voit exploser l’amour entre Branson et Sybil et Dieu que j’ai aimé cette relation !!!


Ils sont attachants, leur relation est magique et inconcevable : c’est un Irlandais qui méprise la noblesse, c’est une noble anglaise et il est le chauffeur.. Mais leurs âmes brulent du même feu de la rébellion et de la liberté, ils sont identiques, fait l’un pour l’autre et leur amour est un cadeau du ciel… J’ai même préféré leur relation à celle de Mary et Matthew car la leur semble plus jeune, plus touchante, remplie de passion mais surtout de retenue et de pudeur.  Cette saison tombe aussi dans l’écueil du triangle amoureux quand Matthew revient lors d’une permission au bras de sa fiancé la douce Lavinia. Cette dernière est la claire antithèse de Mary et on comprend ce que Matthew aime en elle car il fuit littéralement Mary qui lui a brisé le cœur. En plus Lavinia est l’archétype du personnage adorable donc on ne peut même pas la détester, et Mary non plus d’ailleurs car elle comprend aussi qu’elle a fait une erreur dicté par son snobisme et qu’elle ne peut en vouloir qu’à elle-même. Mais la tension entre Mary et Matthew s’intensifie et c’est vraiment là que j’ai aimé leur relation, leur amour est si fort, si puissant, ils sont de véritables aimants. Quand Mary ressent une douleur au moment où Matthew est blessé c’est un beau moment de romantisme et j’en suis encore toute retournée ! J’avoue que cette saison m’a réconciliée avec Mary, la voir souffrir autant mais faire bonne figure par respect et amour pour Matthew change la perspective du personnage.  De plus sa coucherie lui revient une nouvelle fois dans la tête quand elle est obligé de tout déballer à l’un de ses soupirants (oui encore un !) magnat de la presse pour éviter que la femme de Bates ne divulgue l’information à Robert. Cet homme se révèle être un maniaque du contrôle qui n’est que trop heureux d’avoir une carte forçant Mary à devenir son épouse.  Et là j'ai eu pitié pour Mary car bon c'est clairement un problème uniquement féminin car un homme n'aurait pas à cacher une coucherie, bien au contraire... De plus, un soldat blessé affirme être le cousin mort dans le Titanic ce qui complique à nouveau tout mais il est défiguré et il part sans que la solution soit éclaircie mais on apprend que Edith a aimé profondément son cousin et l’on ne comprend pas pourquoi on n’ a pas échangé Mary et Edith pour les fiançailles mais bon. Et une nouvelle fois c’est une histoire sans suite ce qui est frustrant… Suite à la mort suspecte de son épouse, Bates fait un passage prison (et c’est que le début…) mais en mode Deus Ex Machina on finit par découvrir qu’elle s’est empoisonné elle-même la saleté même si la situation en entier n’est pas très clair… La grippe espagnol fait son apparition à la fin de la saison et libère Matthew de son encombrante fiancé si adorable qu’il voulait épouser par honneur ayant compris que Mary était l’amour de sa vie, quoi qui a dit Deus Ex Machina ?! on se dénonce !!!!, mais la jeune fille ayant découvert un baiser entre les deux, Matthew refuse encore d’épouser Mary car il s’estime responsable, c’est un homme honorable je vous l’ai dit… Mary a donc encore le cœur brisé et doit accepter la proposition du magnat. Finalement, Cora dénonce le pot-au-rose à son mari qui bien que déçu de sa fille le prend plutôt pas mal, quoi qui a dit Mary a toujours un passe-droit ? je vous entend ! Finalement Mary révèle aussi tout à Matthew et rompt ses fiançailles malgré le chantage et la honte de sa famille. Matthew lui finit par demander la main de Mary de façon très romantique, nous sommes en 1920 et LE couple phare de la série est enfin fiancé tandis que Sybil et Tom se marie à Dublin loin de tous.

Faut que j’arrête de tout décrire non ? ^^ promis je vais me calmer ^^
Bon alors la saison 3 ne se passe que sur l’année 1920, aucun saut de temps dans DA faut le préciser ^^.  Bon l’épisode spécial Noel fait par contre un saut d’une année et nous amène en septembre 1921.
Mary et Matthew se marient enfin, mais on nous fait douter jusqu’à la fin ! Mais les Crawley sont ruinés suite à de mauvais placements boursiers, mais en mode Deus Ex Machina encore, Matthew hérite de l’argent du père de Lavinia, vous savez la fiancée oubliée, mais Matthew a des scrupules à l’utiliser au contraire de Mary (étonnant non ?) mais Deus Ex Machina x2, on découvre que le père savait tout pour Matthew et Mary grâce à une lettre écrite par Lavinia 2h avant sa mort, pratique non? Donc l’honneur de Mathew est sauvé et DA aussi, elle est pas belle la vie ? ^^ 
Edith réussit enfin à obtenir le droit de fréquenter Strallan (oui car depuis la 1er saison aucun autre hommes ne s’intéressent à elle bien entendu) et ce dernier finit par la demander en mariage.  Tout le monde se réunit pour le mariage d’Edith qui a enfin droit à son grand jour, Sybil arrive même bien enceinte, et Mary fait même la paix avec Edith !!! Le mariage rend Mary plus humaine (au début en tout cas). Mais devant les réticences de Robert et une remarque acerbe de grand maman qui estime que Edith mérite mieux qu’un homme en âge d’être son père (Grand Maman est la seul à TOUJOURS soutenir Edith et à montrer son amour pour elle, je soupçonne que Edith est la petite fille uqi lui ressemble le plus) et blessé de guerre (son bras est perpétuellement en écharpe). Strallan qui voit ses pires craintes se prendre formes, autrement dit ne pas être assez bien pour elle, commet l’acte irréparable et affreux d’abandonner Edith devant l’autel parce qu’il estime qu’elle mérite mieux que lui.
Voir la remontée d’Edith qui arrache le diadème de la famille et qui pleure sur son lit dans les bras de sa mère ça retourne les tripes franchement. Poor Baby Edith Forever dès cet instant j'ai souhaité son bonheur <3 Suite à une fausse accusation en Irlande, Branson ne peut plus y retourner et le bébé devra donc naître en Angleterre ce qui ne ravit pas notre Irish boy favori mais rassure la famille Crawley d’avoir Sybil près d’eux pour ce délicat moment. Mais rien ne se passe comme prévu… et après l’épisode douloureux avec Edith on a LE crève-cœur de la série, Sybil meurt à 24 ans devant les yeux effarés des siens dans les bras paniqués de son mari et de sa mère quelques heures après la naissance de sa fille. Franchement le « please  love » de Branson est tellement déchirant et puis le pleur du bébé juste après la mort de Sybil ramenant tout le monde à l’énormité de la situation c’est magistrale. Franchement c’est un départ en fanfare pour le personnage de Sybil, bien que clairement affreux, cette mort fait honneur au personnage. C’est d’autant plus triste que cette mort aurait pu être évité dans un hôpital mais Robert a préféré écouté les conseils d’un sinistre spécialiste au lieu de ceux du « simple » médecin du village entourant DA qui avait diagnostiqué l’éclampsie qui allait tuer la jeune femme lors de l’accouchement. Robert est le perso qui m'a le plus souvent énervé, avec Mary bien entendu. Le bébé baptisé Sybil en l’honneur de sa maman devient la bouée de sauvetage de ce pauvre Branson, et chapeau bas à Allan Leech qui tout au long de la série a réussi à illustrer la souffrance profonde de ce personnage qui perd l’autre moitié de lui-même en perdant son épouse, c’est d’ailleurs le seul deuil réussit de cette série mais je vais y revenir plus tard
La série tombe d’ailleurs dans l’une des plus vieilles ruses de la TV en faisant venir une cousine, sorte de Sybil du pauvre, pour faire passer la pilule et j’ai franchement eu l’impression qu’on nous prenait pour des buses. Si l’actrice a voulu partir ce n’est pas une raison pour créer ce double de Sybil pour prouver qu’elle n’était pas indispensable. Le personnage de Rose petite fille de la sœur de Grand Maman Violet est certes attachante mais sa situation est vraiment téléphoné et facile je trouve.  Mary quant à elle finit par annoncer à Matthew qu’elle s’est fait opérer d’une gêne responsable de leur infertilité et elle espère mettre rapidement au monde l’héritier de DA tandis que Thomas qui a mal interprété les signaux d’un nouveau valet la embrassé amenant celui-ci à le dénoncer à la police et à l’époque la peine pour l’homosexualité est très grave. Robert pour une fois, fait preuve d’une grande ouverture d’esprit en disant que la moitié d’Eton aurait fini en prison si tous les garçons ayant reçu un baiser non désiré avait dû porter plainte. Il réussit à calmer le jeune homme en lui faisant comprendre que l’homosexualité de Barrow et les sentiments qu’il éprouve pour lui n’en font pas un monstre, que Barrow a certes mal interprété la situation mais qu’il ne risque pas de se faire agresser par ce dernier comme s’il n’était qu’un bête sauvage.
L’épisode spécial Noël, nous annonce que Mary est à terme de sa grossesse et qu’elle va pourtant suivre toute la famille en Ecosse pour rendre visite aux parents de Rose.  Edith qui est devenu une sorte de journaliste mondaine prends définitivement son envol de femme moderne et s’est rapproché de son éditeur qui est je vous le donne en mille, plus âgé qu’elle et pas vraiment beau (oui car les beaux hommes ne sont réservé qu’à Mary et bon Sybil en a eu UN ! bref je sais c'est un peu bas comme critique mais j'aurais aimé un mec ultra canon pour faire jalouser Mary^^) mais d’une intelligence et d’une gentillesse sans pareil.  Cependant il lui faut un défaut et il est de taille, ce dernier est marié mais il ne peut divorcer car sa femme est devenue folle et la folie n’est pas à ce moment-là un motif de divorce au Royaume Uni.  Mary décide de rentrer plus tôt car elle ne se sent pas bien, et elle met au monde un fils avec pour seul soutient Isobel la mère de Matthew, ce dernier arrive tout seul au volant de sa nouvelle voiture pour accueillir dans ses bras son fils, il fait une superbe déclaration à Mary puis décide de se rendre à DA pour prévenir la famille (comment ça le téléphone ? connait pas !!) et pendant qu’on le voit les yeux rêveurs rouler bien trop vite sur ces foutues routes de campagne il est percuté par une camionnette pendant que l’on voit Mary en ébahissement devant son fils qui vient de lui serrer le doigt. Voilà une mort à la con, pardon pour le vocabulaire mais sérieusement, la série est construit autour de leur amour, NEUF ans d’amour, de détours, d’embûches et de victoires pour mourir connement dans une scène que l’on sent venir à des kilomètres, ce n’est pas rendre hommage au personnage. D’accord l’acteur voulait partir mais on ne résoute pas aussi simplement la perte de la moitié de ton couple phare, il lui faut une mort épique, extraordinaire, pas stupide, risible et facile. J'étais furax et je le suis toujours!
La saison 4 commence donc en Février 1922, ce qui nous place plusieurs mois après la mort de Matthew qui a laissé Mary dévasté. J’ajoute que l’épisode commence par la fuite du personnage emblématique du personnage de O’Brien qui n’a même pas le droit à une fin correcte alors que son personnage est l’un des plus présents depuis le début de la série et que en plus sa fuite ne colle pas avec l'amour qu'elle à pour Cora, elle lui est dévouée corps et âme et plus encore depuis l'acte horrible du savon ayant causé la fausse couche de Cora, donc laisser Cora seule sans elle ne lui ressemble pas, c’est scandaleux ! Donc 2ème fin de perso ridicule. Mais revenons à Mary. Cette dernière recluse dans son chagrin n’arrive pas à s’occuper de son fils et Michelle joue la souffrance de Mary à la perfection ! J’ai eu plus la chair de poule devant la souffrance de Mary qu’à la mort de Matthew (et je pleure TOUT le temps vous le savez donc c’est dire !!!). Mais cela ne dure pas longtemps et cette saison a marqué un tournant dans mon amour pour DA, j’ai  DETESTE le traitement de la mort de Matthew. Mary s’en remet bien trop vite, elle a de la force de caractère ok, mais franchement UN épisode sur le deuil alors qu’il s’agit du couple ultime de la série je trouve cela peu. Surtout quand on parallèle on a Branson qui craque et pleure devant Mrs Hughes en plein milieu de la saison car Sybil lui manque tellement qu’il n’arrive plus à avancer.  Une petite ambitieuse le fait d’ailleurs boire pour abuser de lui, oui pour moi cela s’apparente à un viol ce qu’elle fait, il ne se souvient pas de ce qu’il a fait mais il se réveille le lendemain avec elle et se sent coupable d’avoir été infidèle à son épouse ! Cet homme est parfait ! Tandis que Mary envisage déjà le futur avec un homme, eh ouais déjà ! comment ça son mari n’est même pas mort depuis un an ?! En plus l’homme en question est le personnage le plus insupportable de la série je pense. Franchement quand tu veux créer une autre relation à ton héroïne tu prends ton temps, tu la laisse se reconstruire. Déjà pour moi j’aurais bien vu Mary finir seule, se concentrer sur son fils et DA qui est son univers sa raison de vivre, être avec un homme n’est une condition sinequanone de l’existence bon dieu !  Elle n’a pas besoin d’un homme pour gérer le domaine donc a fortiori pourquoi lui coller dans les pattes 6 mois après la mort de Matthew cet insupportable Tony Gillingham qu’elle finit par tester au lit pour voir s’il vaut la peine ! oui oui vous avez bien lu, madame donneuse de morale qui se moque de la relation de sa sœur qui risque de se « perdre » avec un homme marié, se compromet avec un homme mettant en danger sa réputation et celle de son fils, sachant que sa réputation est déjà ternie par le secret de la saison 1. Mary m’est devenue totalement insupportable cette saison. Et puis, choix scénaristiques étranges, alors que pour elle Branson n’était qu’un excité irlandais, est devenu son BFF de la mort depuis la mort de sa sœur tandis qu’elle ne peut s’empêcher de s’en  prendre à sa sœur pour tout et n’importe quoi. La gueguerre de Mary à l'encontre de sa soeur est franchement désagréable. Ah et Deus Ex Machina encore, quand une lettre de Matthew faisant de Mary la légataire de sa fortune est retrouvé miraculeusement. DA est une nouvelle fois le siège de l’horreur quand Anna est victime d’un viol, rien n’est montré mais les cris d’Anna sont glaçant tout comme sa tête après l’acte, Joanne a tellement bien géré ! Mais cela remet des tensions dans le couple Bates car Anna ne veut rien dire de peur que son époux ne la venge en tuant son violeur ce qui est une peur légitime. Voir ensuite Bates souffrir de l’éloignement de sa femme, c’est tellement poignant, et la voir elle souffrir en parallèle… Mais le plus magnifique reste la découverte de Bates de la situation il fait passer Anna avant toute chose et la romantique en moi fond ! Il l’aime tellement c’est incroyable… Edith de son côté a décidé de continuer sa mue en femme moderne en acceptant de coucher avec l’homme qu’elle aime. C’est assez soudain car on n’a jamais vu de scènes intimes entre eux montrant qu’il y a ce besoin si profond, ce stade de leur relation j’entends mais bon la relation entre Edith est lui n’est pas assez mise en lumière mais entre Mary & Gillingham et tous les drames concernant tous les domestiques il reste peu de temps…DA commence à monter les problèmes liés à son trop gros casting, des personnages sont mis au rencart où leurs situations peu développé au profit d’autres pourtant moins intéressants (qui a dit Ivy et James ?!) du coup Edith se retrouve enceinte et c’est le drame car Gregson parti en Allemagne pour devenir citoyen allemand et pouvoir divorcé a disparu dans une rixe de la montée en puissance d’un certain Herr Hitler. Grand Maman qui parfois est excessivement moderne monte tout un plan pour protéger la réputation d’Edith et la sœur de Robert emmène Edith en voyage pour que cette dernière accouche en Suisse. Cette situation ne va pas durer bien entendu et Edith va rechercher sa fille et rajoute du drame en la confiant à des métayers du domaine au lieu de l'adopter directement (c'ets une fille de comte approchant de la trentaine  mais sans mari cela se faisait), l’époux étant au courant de la situation mais pas l’épouse. Cette situation amène des tensions et des quiproquos inutiles à mon humble avis mais bon.
Mary de son côté affronte un dénommé Blake en fin de saison et il aurait fait pour moi le candidat parfait pour succéder à Matthew dans son cœur, il n’a pas peur de s’opposer à elle, il est franc, et ils sont totalement opposés ce que j’adore dans les séries. En plus il apparait en fin de saison, ce qui permet d'éviter le remplcaement rapide et surtout du leur relation aurait pu s’épanouir lors de son retour en saison d’après avec le bon dans le temps mais non… C’est dommage je trouve car Fellowes savait qu’il allait conclure sa série mais il s’est rajouté des complications en éloignant Blake mais en voulant un nouvel époux pour Mary. En parlant de complication, un nouveau drame avec les Bates quand le violeur d’Anna meurt après avoir été poussé sous une voiture. C’est Monsieur  qui est soupçonné par la police et Anna elle-même car il n’a AUCUN alibi.
La saison suivante s’ouvre un an plus tard, en 1924 donc et de nombreux nobles Russes sont désormais sur le sol britannique pour fuir l’oppression.  Comme je l’ai dit dans mon coup de gueule précédent, Mary décide de tester Gillingham et donc de mettre sa réputation et celle de sa famille en jeu pour se rendre compte que ce n’était que du désir. Tout ça pour ça oui…. Branson sympathise avec une jeune institutrice aux mêmes idées que lui mais lors d'une discussion avec elle il parle de Sybil comme si elle était encore présente ce qui prouve à la jeune femme qu'elle n'a aucune chance, au contraire de Mary qui ne parle JAMAIS de Matthew, s’en est vexant… Barrow quant à lui commence à monter des signes de rédemption, il sauve Edith de l’incendie qui s’est déclaré dans sa chambre et par là l’ensemble de la maison, il souffre de l’exclusion que lui impose Carson depuis que son homosexualité est devenu publique à DA, mais la mort de Sybil la profondément changé et on se rend compte de la profonde solitude et souffrance que cet homme cache derrière le sarcasme et la froideur.  En parallèle le personnage de Rose prend son envol quand en venant en aide aux réfugiés russes elle rencontre son prince Charmant, Atticus. Leur relation est charmante et touchante, mais là encore c’est trop rapide donc on s’attache peu à eux, on sent que c’est la solution pour exclure Rose dont on ne sait plus quoi faire. Vu que les mesquineries de Mary à l’encontre d’Edith prennent tout le temps des scènes familiales, car oui Mary qui a pourtant perdu son amour est totalement insensible au chagrin de sa sœur alors qu'elle soutient Branson quand il devient de plus en plus clair que Gregson est mort. Tom essaye de temporiser car lui aime Edith et comprends son chagrin, la perte de son amour quoi, mais il aime et soutient Mary aussi alors qu'elle était méprisante avec lui avant la mort de Sybil! Et on se demande parfois ce qui est arrivé au fier irlandais revendicateur, même si j’ai beaucoup aimé l’évolution de Branson, il est bien trop lissé pour devenir ce mix bizarre entre Branson et Matthew pour donner à Mary le soutient et le calme perdu en perdant le personnage de Matthew qui représentait tout cela. Un peu trop facile donc.  Edith finit par reprendre sa fille aux métayers et sa mère qui vient d’être mise dans la confidence la convainc de vivre a DA pour que Marigold soit élevé avec Sibyl et George et Edith hérite de la maison d’édition de Gregson ce qui en fait une femme indépendante et définitivement l'archétype de la nouvelle femme des 1920's. Chose étonnante Robert est pour une fois clairvoyant et comprend que Marigold n’est pas que la fille adoptive d’Edith mais il soutient sa fille et annonce à Cora qu’il ne la forcera pas à énoncer son secret mais le drame n’est jamais loin et Anna est accusé de la mort de son violeur. Encore un Bates en prison pendant dans une saison….  Lors du dernier épisode Mary rencontre un beau jeune homme, Henry Talbot une véritable gravure de mode auquel elle n’est pas insensible tandis qu’Edith sympathise avec un autre moins charmant mais tout aussi généreux et gentil. Mary montre d’ailleurs son nombrilisme quand on découvre que Tom a lui aussi compris pour Marigold, et oui comment comprendre quelque chose quand on a les yeux rivé sur son nombril. Rose qui a épousé son prince charmant a quitté DA et Tom suit le mouvement en annonçant sa volonté de vivre aux USA, et Carson et Mrs Hughes se fiancent ! J’avoue que celle-là je ne l’avais pas vu venir tant pour moi ils n'étaient liés uniquement que par une profonde amitié mais bon.
Nous sommes en 1925 et le dernier round commence. Et c’est le grand n’importe quoi. On perd un temps considérable sur Mrs Hughes et Mr Carson et les préparatifs du mariage, on assiste à la création du bed and breakfeast de Mrs Patmore mais on lui ajoute des soucis… Que de blabla supplémentaire. Le point positif fut le retour de Tom et de voir Barrow continuer sur la lancée de la saison précédente en étant souvent montré en train de jouer avec les enfants en particulier George. Sa nécessité de partir sans en avoir la volonté fait mal au cœur, il s’enfonce dans la dépression et il finit par commettre l’irréparable mais il est sauvé in extremis par une femme de chambre ayant remarqué qu’il allait de plus en plus mal. Voir George venir lui apporter un cadeau de rétablissement c’est adorable !  Grand Maman est responsable du gros drame autour de l’hôpital qui prend un temps fou cette saison, un temps nécessaire pour construire les 2 relations qui sont lancés trop rapidement, celle entre Mary et Talbot, oui cette fois Mary ne pense pas à l’essayer avant de l’acheter, leur relation est trop rapide et je pense, que je me serais plus attaché à ce couple si Fellowes nous avait fait la grâce de la ridicule situation avec Gllingham qui est bien trop proche de la mort de Matthew et surtout tellement ridicule. Et si on avait eu une vraie construction de Mary et Talbot car le perso de Talbot est franchement attachant mais c'ets bien trop rapide pour qu'on vive cette relation comme on le devrait. La relation entre Edith et Bertie est elle plus solide paradoxalement bien qu’ayant moins de temps à l’écran car la finition, et sans doute l'alchinie entre les acteurs, est plus présente. Voir enfin Edith heureuse c’est un bonheur. Cet article étant déjà TROP long je passe vite, Anna est enfin libérée et nous avons enfin un bébé Bates grâce à Mary, qui fait par là le seul acte honorable depuis bien longtemps ! Mary a du mal à gérer ses sentiment pour Talbot qui n’est « qu’un » pilote automobile désargenté et comme Matthew est mort dans un accident de voiture elle estime que c’est trop pour elle et rompt, oui c’est un drama un peu too much quand on sait qu’il reste peu d’épisode mais bon. Là-dessus Bertie qui n’était qu’un simple gestionnaire du domaine de son cousin se retrouve à la tête du domaine après la mort de ce dernier. Mais le fait est que le cousin en question était MARQUIS ce qui place Edith, fiancée avec Bertie avant tout cela, en tant que futur Marquise, autrement dit bien au-dessus de ses propres parents ce qui rend Mary folle de jalousie. Cette dernière ayant compris il y a peu pour Marigold (pas trop tôt), décide de laisser échapper la situation au petit déjeuner devant un Branson fou de rage qui lui remet fortement les pendules à l’heure, le Branson grande gueule m’avait manqué, mais tout cela ne sert qu’à faire ouvrir les yeux à Mary sur ses propres sentiments blablabla car c’est Branson, puis Edith quand elle aussi lui balance ses 4 vérités puis grand maman qui interrompt carrément ses vacances pour venir lui dire la vérité : Henry Talbot est l’homme qu’il lui faut…mais comme leur relation est arrivé comme un cheveux sur la soupe on a du mal à ne pas ricaner et à accepter tout cela, même si leur couple est choux on est d’accord, mais cela manque de finition on va dire. Edith fait l’effort de venir au mariage de sa sœur et Mary s’excuse de son attitude, mais le véritable acte de gentillesse (elle pouvait au moins cela) est d’organiser un repas où Bertie confirme son amour à Edith, cet homme est parfait ! déjà avant son seul regret n’était pas Marigold mais de l’avoir appris par Mary… Edith peut enfin s’épanouir, ce n’est pas trop tôt !!! Tom quant à lui sympathise avec la rédactrice en chef de Edith ce qui confirme le seul travail de deuil réussit et aboutit de cette série. Mary prouve son évolution positive quand elle interdit à son époux de révéler sa grossesse le jour du mariage d’Edith pour ne pas lui voler son grand jour.
Nous sommes en décembre 1926 et les portes de DA se ferment dans la joie.
Ce fut long et je m’en excuse mais je voulais tant parler de la densité de cette série. Cependant pour moi il y a eu un avant et après mort de Matthew, je ne sais pas si l’équipe de scénaristes a changé mais je trouve que la qualité est moins présente, on sent moins de finitions, plus de raccourcis, une grosse perte de temps sur des intrigues mineures et aucun travail sur les grosses histoires. On perd trop de temps à vouloir monter l’émancipation des downstairs et on perd le savant équilibre entre les deux parties de cette relation. La série qui pourtant avait bien commencé avec l’étrange pantalon de Sybil, n’arrive pas à insérer les changements de l’époque, où tout du moins les répercussions, j’aurais aimé plus de commentaires sur les tenues quand même, on commence en 1912 avec les corset et on finit avec Edith en dos nu quand même… DA a perdu l’objectif de parler d’une famille et de son évolution dans le temps pour ne parler que de drama drama drama…

Malgré mes critiques DA est pour moi l’une des meilleures séries jamais crée, et je la regarderais de bout en bout avec plaisir mais je ne peux pas m’empêcher de regretter les espoirs lancés en début de saison 1, mais vous savez quoi ? Elle me manque cette série et j’aurais aimé une saison de plus pour que les arcs de la saison 6 ne soient pas pressés et accrochés à la va vite mais construit intelligemment car elle méritait de prendre son temps comme au début pour terminer en beauté.